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ARTICLE JSL

 

Je ne peux être efficace que si le patient se livre totalement. Mon job, c’est de l’aider à y parvenir par lui-même ». Forte de cette philosophie, Angélique Barthélémy tente de développer son activité récente de psychopraticienne en Charolais-Brionnais. Rencontre.

Par Charles-Édouard BRIDE - 20 janv. 2020 à 05:00 - Temps de lecture : 2 min

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Angélique Barthélémy est tombée amoureuse du Brionnais dans les années 1990. Elle est revenue s’y installer récemment après avoir travaillé notamment à Lyon, en Haute-Savoie ou encore en Nouvelle-Calédonie.  Photo JSL /Charles-Edouard BRIDE

À51 ans et originaire du Beaujolais, Angélique Barthélémy réoriente sa carrière vers le soin psychothérapeutique. Mais en Brionnais. Elle propose ainsi, depuis novembre, ses services à Marcigny, place du Cours, en centre-ville.

« Une épreuve très dure peut faire rejaillir des traumatismes à la surface »

Une corde de plus à mettre à l’arc de cette quinquagénaire au parcours riche, qui détient notamment une maîtrise de neurophysiologie (1993) grâce à laquelle elle a étudié les comportements du cerveau animal et humain, puis un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS), en 1994, en ergonomie et analyse du travail.

Cette psychopraticienne pratique désormais la psychothérapie intégrative, à Marcigny, après avoir développé des prestations identiques depuis mai dernier dans les maisons de santé de Digoin, de Bourbon-Lancy et chez elle, à Anzy-le-Duc.

Des séances de 45 minutes exclusivement orales

« J’ai appris la psychothérapie intégrative avec des psychiatres et des psychologues à la Faculté de Lyon. Sa spécificité est de s’intéresser à l’ensemble de la personne et des facteurs communs à tout le monde. Une séance dure 45 minutes. C’est juste un échange oral. Je m’intéresse à la régulation émotionnelle, à la capacité de réflexion sur soi donc à l’introspection. Les champs cognitifs, émotionnels, spirituels, comportementaux ou relationnels sont aussi associés à ces échanges très complets. Ce sont ces facteurs pris dans leur globalité qui peuvent orienter la thérapie vers des résultats positifs. L’idée, c’est de verbaliser les choses pour dénouer un blocage qui a souvent un lien avec l’enfance. On n’est pas loin de la psychanalyse », détaille Angélique Barthélémy.

« La souffrance, c’est humain »

Ces séances sont ouvertes à tous les publics car « on est tous des névrosés », insiste Angélique. «  Selon la nature et l’importance des troubles, j’ai affaire autant à des enfants qu’à des adolescents, des actifs, des chômeurs et des retraités de tous les sexes et de tous les âges. Ça peut être une crise suicidaire, un viol, une agression physique, de l’énurésie ou de l’encoprésie (pipi ou caca au lit, NDLR), du harcèlement scolaire ou au travail, une rupture amoureuse… Le spectre est large. Quant aux facteurs de risques, ce sont souvent des addictions, une maladie psychiatrique, une dépression. Ce que j’aime, c’est aller chercher les gens au plus profond de leur vérité et de leur souffrance. La souffrance, c’est humain. L’alliance avec le thérapeute est déterminante pour le patient », conclut Angélique Barthélémy.

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